5 février, Saint Julien de Beychevelle, de vignes en vignes.

32 personnes se déplacèrent à Beychevelle pour une balade parmi les ceps de vigne de l'appellation St Julien en allant de grands crus classés en grands crus classés.

Cheminement agrémenté d'arrêts dans chaque château de ces domaines viticoles.

Notre première destination nous amena au Château Talbot. La grille d'entrée ouverte, nous permit ainsi d'admirer de près la très élégante façade de cette chartreuse couverte de feuillage. Ayant senti notre présence, elle se dévoila en ouvrant ses volets, nous invitant à la découvrir de l'intérieur.

Mais d'autres charmantes demeures nous attendaient.

Et de croupes graveleuses en croupes graveleuses, nos pas nous dirigèrent vers celles-ci aux noms prestigieux : Langoa, Ducru Beaucaillou et Beychevelle.

A nos yeux, elles se montrèrent dans différents styles : directoire, victorien ou classique.

Leurs charmes architecturaux ne suffisant pas, elles se dotèrent de leurs plus belles parures par des parcs à la française dont la magnificence et la somptuosité étaient magnifiées par un soleil brillant de toute sa splendeur

Puis l'appel de l'estuaire nous happa. Malheureusement, pas de gabare aux voiles baissées pour nous faire allégeance. Il est vrai que nous n'étions que des manants, malgré un Baron qui ne pouvait lutter contre un Duc (Duc d'Epernon).

Au lieu dit le "Prat Lahouret" - là où la Jalle Nord se jette dans l'estuaire - les grands sorciers du Médoc nous donnèrent rendez-vous. De peur que les loups garous et les hantaoumes (petites sorcières) nous dévorent, nous pressâmes le pas vers la salle des fêtes de Beychevelle pour déjeuner.

Si aucune dégustation n'était prévue au programme, quelques bouteilles furent ouvertes enrichissant le pique nique lui même embelli par une kyrielle de pâtisseries (merci Mesdames....).

Bombance achevée - sans excès - d'autres splendides demeures nous attendaient.

Nous reprîmes chaussures, bâtons et d'un pas alourdi nous nous dirigeâmes vers les Châteaux Lagrange et Gruaud Larose.

La chartreuse du 3ème cru classé Lagrange, nous apparût au détour d'une longue allée dans un admirable parc avec sa pièce d'eau. Cependant (des randonneuses....) semblèrent plus intéressées par le spectacle d'un couple de cygnes que par la beauté du domaine.

Enfin, nous cheminâmes vers le dernier Château (jolie bâtisse du 18ème siècle) du domaine Gruaud Larose - classé monument historique en 2012.

Comme la devise de Gruaud Larose : "Le roi des vins, le vin des rois" se fut une journée royale en tous points.

Quelques photos de cette journée sont à retrouver dans la rubrique "Albums photos" année 2020.