10 janvier, poursuite du GR métropolitain de Mussonville à ...Stalingrad...sous la neige

La pluie tombée depuis la deuxième quinzaine d’octobre nous a contraints à modifier notre calendrier des sorties du mercredi, les chemins de campagne étant beaucoup trop gadoueux…

 C’est ainsi que nous avons décidé de continuer le GR autour de Bordeaux qui a le mérite d’être situé en ville mais aussi de traverser des parcs.

Ce mercredi premier de l’année nous étions 15 à nous retrouver en gare du tram à Blanquefort, bravant le froid et la grisaille prévue, ne croyant pas aux récentes prévisions annonçant de la neige !

Pourtant, les premiers flocons sont tombés sur nos têtes lorsque nous attendions le tram et ils nous ont accompagnés jusqu’au  parc de Mussonville, déjà très blanc.

Mais pas blanc de désespoir, comme dans la chanson, au contraire nous étions ravis et avons même sacrifié à la tradition du café …sans biscuits (Annie où étais-tu ?) à l’abri sous un préau avant de démarrer notre parcours dans le mauvais sens ! 

Cela nous a permis de faire un tour dans ce parc que nous ne reverrons sans doute jamais sous la neige et d'admirer de beaux espaces (étang, Estey de Franc-eau bourde) le temps de reprendre nos esprits et... le bon chemin.

Nous avons enchainé, toujours sous les flocons, rues, chemins jusqu’à la gare, la plage de Bègles, les sécheries de morue*, le château du domaine de Francs d’origine médiévale**, traversé des quartiers en renouvellement. Nous avons encore traversé de petits parcs urbains, emprunté la rue Marcel Sembat rue de petites échoppes et de bâtiments de pierre aussi en reconversion pour déboucher sur les quais d’où nous avons pu voir l’avancée des travaux du futur pont Simone Veil ; en suivant les quais nous avons rejoint le pont de pierre que nous avons traversé pour rejoindre la rive droite et la place Stalingrad où nous avions prévu de déjeuner au Eat Salad ; ce qui fut fait, une première expérience, réussie, pour la grande majorité d’entre nous.

Il nous restait 4 km à parcourir pour atteindre Floirac et ses parcs, le terme de notre itinéraire du jour et ensuite entamer notre retour en bus, à pied, en tram, à l’unanimité nous avons estimé que dans ces conditions cette partie serait plus agréable à faire avec un peu de soleil, un autre jour.

Oui mais, nous avions parcouru 11 km seulement et nous avons décidé de rentrer par la rive droite des quais jusqu’au pont Chaban-Delmas, nous l’avons traversé, pris le tram et encore le tram pour regagner Blanquefort et nos véhicules.

Au bout du compte nous avons marché presque 16 km soit ce qui était prévu à un km près, nous étions enchantés de cette journée insolite.

Quelques photos de cette journée sont à retrouver dans la rubrique "Albums photos" année 2024

*Jusqu’au milieu des années 1950, Bègles était le plus grand centre morutier de France avec Saint-Malo et Fécamp. De cette histoire oubliée ne restent que des traces : une fête, une station de tram Terre-Neuves, un quartier des Sécheries. C’est à peu près tout. À la fin du XIX^e siècle, la ville comptait une trentaine de sécheries. Le poisson pêché sur les grands bancs de Terre-Neuve était débarqué des chalutiers aux bassins à flot, dans le quartier de Bacalan à Bordeaux, puis acheminé jusqu’à Bègles pour y être séché. Elles étaient encore nombreuses dans les années 1950. Il ne reste que Sar’Ocean aujourd’hui.

**   https://www.cestenfrance.fr/chateau-de-francs-chateau-de-la-motte-de-begles/