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Pian Sport Evasion

6 novembre, La boucle de Saint-Martin à Blaignan-Prignac

8 Novembre 2024 , Rédigé par PIAN SPORT EVASION Publié dans #Randonnée

6 novembre, La boucle de Saint-Martin à Blaignan-Prignac
6 novembre, La boucle de Saint-Martin à Blaignan-Prignac
6 novembre, La boucle de Saint-Martin à Blaignan-Prignac

Le rendez-vous était donné à Blaigan-Prignac devant l'église... pour prendre le départ de la boucle de Saint-Martin, également nommée boucle de Blaignan-Prignac, cela parait simple ? Pas tant que ça, car cette commune est née de la fusion des communes de Blaignan et de celle de Prignac et les GPS s’y perdent !

Le brouillard assez épais ne nous a pas aidés mais finalement les 23 randonneurs se sont retrouvés prêts à partir...

Nous avons progressé à travers petites routes, chemins dans les vignes et bois  parfois très humides ;  cette randonnée permet de découvrir des châteaux, des églises, d'apercevoir des moulins ou encore des cabanes de vigne, mais la faible visibilité nous a empêchés de profiter de tout cela.

Nous avons tout de même pu voir une croix de mission représentant la vierge Marie et fait une halte pour visiter l’église Saint-Martin (ancienne chapelle).

Nous avons pique-niqué sur une aire très agréable sous le soleil, un peu moins sous le brouillard mais l’apéritif nous a réchauffés ! Nous avons rejoint les voitures, changé de chaussures (pour ceux qui en avaient des sèches) avant d’aller visiter la fabrique artisanale et familiale des Noisettines du Médoc où après avoir écouté l’histoire familiale ...

 

 

 

 

     

et dégusté les produits, nous avons succombé au péché de gourmandise.         

 

 

 

 

Et même, si nous avons moins de chance qu’il y a 9 ans pour une balade dans le même secteur (le brouillard matinal s’était vite dissipé laissant apparaitre le soleil) nous étions heureux de notre journée.

Quelques photos de cette journée sont à retrouver dans la rubrique "Albums photos" année 2024.

 

Pour revivre la visite, un extrait de l'article d'une journaliste d'Actu Bordeaux

En 45 ans, la noisettine du Médoc est devenue une spécialité de Gironde : "L’étincelle a pris"

Depuis 1979, une spécialité gourmande est produite dans un petit village de Gironde. Fils des créateurs et actuel patron, Romain revient sur l'histoire de la Noisettine du Médoc.

Si Bordeaux a son canelé, le Médoc a sa noisettine. Une spécialité croquante et gourmande créée à Blaignan-Prignac, un petit village de 400 habitants en Gironde, depuis la fin des années 1970.

« Une étincelle qui a pris »

 « Si on avait dit à mes parents en 1979 ce que la noisettine allait devenir, ils n’y auraient pas cru ! », s’amuse Romain Noyez, aujourd’hui à la tête de l’entreprise familiale. « Il y a eu beaucoup de travail mais c’est aussi une étincelle qui a pris. C’est une belle surprise de la vie. »

L’histoire commence donc dans les années 1970. Respectivement couturière et cuisinier, Edith et Michel Noyez s’installent dans un vieux chai à l’écart du bourg de Blaignan. Ils ont alors très peu de moyens.

Amateur de noisettes, Michel crée la noisettine pour Edith puis des amis et voisins. Et le couple lance son entreprise, les Noisettines du Médoc, le 1er octobre 1979.

Ils voulaient juste vivre décemment. Mon père fabriquait les Noisettines la nuit dans la cuisine et ils les vendaient sur les marchés en journée.

Très vite, la noisettine du Médoc est adoptée par les habitants du terroir. Les voisins commencent à diriger les touristes et visiteurs de passage vers la maison des Noyez.

« Un jour, mes parents ont vu débarquer un car de 50 personnes à l’improviste », explique Romain Noyez. « Ils les ont accueillis comme ils ont pu, dans leur cuisine. Il y a eu un effet boule de neige. »

Tant et si bien qu’aujourd’hui, l’atelier de Blaignan accueille 45 000 personnes par an, c’est la première activité des Noisettines du Médoc. Les visites, gratuites, durent environ 1h30.

La qualité au cœur de la noisettine

« Le secret de la noisettine du Médoc, c’est un savoir-faire », lance le fils du créateur. Les noisettes sont confites et caramélisées dans du sirop maison, dans un chaudron de cuivre. Choisis pour leurs qualités, les fruits viennent principalement d’Italie et de France.

Tout est pesé, trié et emballé à la main. Les Noisettines sont préparées par fournées de deux kilos afin de s’assurer de l’homogénéité de la cuisson. 

On a fait le choix de la tradition. Tout est fait à l'œil, la production est rythmée par l'humain.

La magie s’opère dans un laboratoire de 60 m² avec une équipe de quatre personnes – dont le couple – toute l’année et sept personnes en période estivale. 

Une diversification des produits

« Pendant plus de vingt ans, mes parents n’ont fait qu’un produit : la noisettine », souligne Romain Noyez. À partir de 2001, l’entreprise se diversifie avec de la pâte à tartiner, des truffes, des sablés, du thé, de l’alcool et du café. L’été, des canelés à la noisettine sont vendus à Blaignan.

Croquantes et gourmandes, les Noisettines du Médoc sont devenues une spécialité en moins de 50 ans.

« Tous les produits sont naturels, sans colorants ni conservateurs. La pâte à tartiner, par exemple, ce sont des Noisettines, de l’eau et du jus de citron », détaille le chef d’entreprise.

Romain a repris l’affaire en 2009 avec Thi Ha son épouse. Tous deux se sentent investis d’une mission : préserver le savoir faire des Noisettines du Médoc et pérenniser l’activité à travers le temps.

Une mission qui semble sur la bonne voie. En 2017, la Noisettine fait son entrée au dictionnaire Larousse. Deux ans après, des voisins créent spontanément la confrérie de la noisettine. « Ils ont pris l’initiative de défendre notre savoir faire. Ça fait chaud au cœur », sourit Romain Noyez. 

L’histoire de la noisettine est donc étroitement liée au soutien des habitants du territoire.

Et la noisettine a un avantage indéniable sur d’autres confiseries ajoute Romain Noyez : « Elle ne fond pas, donc elle peut être consommée en plein été ! »

 

Une vidéo... un peu ancienne mais qui montre le déroulement de la cuisson

Et encore, pour ceux qui se poseraient la question des différences  entre chapelle, église et ...

Abbatiale : église d’une abbaye, c’est-à-dire d’un monastère de moines ou de moniales placés sous la responsabilité d’un abbé ou d’une abbesse. Le chœur y est particulièrement développé afin que les moines ou les moniales puissent s’y réunir plusieurs fois par jour pour prier.

Église paroissiale : église de la communauté des chrétiens qui habitent autour.

Basilique : appellation issue du monde romain. C’est aujourd’hui un titre honorifique donné par le pape pour distinguer une église, en particulier dans un lieu de pèlerinage. Ces sanctuaires sont ainsi en lien avec la basilique Saint-Pierre de Rome , construite sur le tombeau de saint Pierre, le premier pape.

Cathédrale : église du siège (en grec, cathedra) de l’évêque d’un diocèse. Dans chaque diocèse, c’est la première des églises.

Chapelle : lieu de culte secondaire disposant d’un autel, lié à une communauté religieuse, à un collège, une prison, un hôpital, un château. Dans les campagnes, les chapelles peuvent être reliées à un ou plusieurs villages, voire à un site naturel exceptionnel.

Collégiale : église dont le service était assuré par des chanoines, prêtres qui vivent en communauté (en collège).

Oratoire : lieu (public ou privé) dédié à la prière.

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